ÉTUDE SUR L’IA ET LA FILIÈRE MUSICALE

juillet 21, 2025
 ENTRE OPPORTUNITÉS, DÉFIS ET IMPACTS

Cet article est basé sur l’étude « L’IA et l’avenir de la musique : Opportunités et défis », présentée par le Centre national de la musique (CNM) et BearingPoint lors de la première édition de la « France Music Week » en juin dernier. L’étude, menée au premier semestre 2025, repose sur une recherche documentaire approfondie et une trentaine d’entretiens qualitatifs avec des professionnel·les de l’industrie musicale.

DES OPPORTUNITÉS SUR L’ENSEMBLE DE LA CHAÎNE DE LA FILIÈRE

L’étude menée par le Centre national de la musique (CNM) et BearingPoint met en avant plus d’une cinquantaine de cas d’usage de l’intelligence artificielle dans la musique. L’IA pourrait intervenir à tous les niveaux de la chaîne de la filière musicale : conception, édition, production, distribution, diffusion, gestion des droits, marketing ou encore promotion.

Parmi les bénéfices évoqués : stimulation de la créativité, exploration de nouvelles esthétiques, réduction des coûts de production, automatisation des tâches chronophages, ou encore amélioration des outils de promotion.

UNE ADOPTION ENCORE CONTRASTÉE

Si l’intérêt pour l’IA est manifeste, son adoption reste très variable. La maturité technologique des solutions n’est pas homogène et dépend largement des ressources disponibles dans chaque structure. Certaines organisations disposent déjà d’outils avancés, quand d’autres sont encore en phase de découverte.

L’intégration de l’IA implique des choix d’organisation, de financement et de formation qui ne sont pas uniformes.

DES ENJEUX JURIDIQUES ET ÉTHIQUES MAJEURS

Le cadre légal actuel peine à suivre l’évolution rapide des usages. Plusieurs questions restent ouvertes.

Ces enjeux soulèvent des débats qui dépassent la technique et engagent des considérations éthiques sur la transparence des outils et la préservation de la créativité humaine.

DES IMPACTS VARIABLES SUR LES MÉTIERS

L’impact de l’IA sur l’emploi reste difficile à mesurer. Les métiers comportant des tâches répétitives ou techniques pourraient être plus exposés à l’automatisation. En revanche, les professions fortement liées à la création artistique apparaissent moins directement concernées.

L’étude met en avant la nécessité d’accompagner la montée en compétences des professionnel·les, avec une attention particulière à la formation initiale et continue. De nouveaux profils hybrides, à la croisée de la création et de la technologie, sont appelés à émerger.

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